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La Cour des Comptes, dans sa très grande sagesse, a rendu ses conclusions au mois de septembre relativement au mécanisme « Pinel », indiquant son coût et quantifiant ses effets. Le moins que l’on puisse dire c’est que les résultats ne sont pas bons, voire totalement mauvais. « Inefficace et coûteux », tels sont les mots de cette juridiction qui veille depuis des siècles aux contrôles de la régularité et du bon usage des finances de la République. Autant dire que ce dispositif qui a du plomb dans l’aile, à défaut d’y avoir de l’argent, peut désormais compter ses jours. En effet, il sera tout bonnement enterré à la fin de l’année 2024.

Fâcheux pour le secteur de la construction neuve déjà en perte de vitesse, un tel dispositif avait en effet un rôle de booster pour les promoteurs qui pouvaient ainsi compter sur des candidats conquis et favorables. Cependant, au fil du temps, il faut bien reconnaître que le législateur avait de plus en plus restreint les conditions et les avantages des premières années s’étaient peu à peu estompés. Une fuite des investisseurs est donc à craindre d’autant ainsi qu’une baisse des mise en chantier. Le locataire, quant à lui, verra encore l’offre diminuer pour le plus grand malaise du marché du logement semi-social mais aussi privé.

Ce mécanisme avait donc perdu de sa valeur et de son attrait par manque d’objectifs évaluables et de contrôles fiables précise encore la Cour des comptes. Un dispositif qui avait donc perdu son ADN et dont les contours devenus flous n’était sûrement plus profitables pour un Etat en quête d’économies…